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7 juin 2023

Découvrez le vécu de Kelly

Découvrez le vécu de Kelly, 25 ans, atteinte d'un diabète de type 1 depuis 2000, sous pompe à insuline depuis 2014.

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Kelly, 25 ans, atteinte d’un diabète de type 1

« Diabétique depuis l’âge de 10 ans et demi, j’ai eu beaucoup de mal à accepter la maladie. Se sentir différente des autres durant l’enfance n’est pas évident. J’ai eu la chance d’avoir des parents qui ont vite compris le mécanisme du diabète et d’avoir été très bien suivie à Paris. J’ai commencé le traitement sous insuline à la seringue avec un mélange de lente et de rapide deux fois par jour avec des horaires pas vraiment adaptables (+ ou – 1 heure entre les deux) et entre 20 et 45 minutes d’attente entre une injection et le début du repas.


Quelques années après, je suis passée sous injection au stylo de rapide, de mix 25/50 ou 75 puis sous Lantus® pendant 10 ans ; les mix ne me convenant plus. Depuis le début, j’avais aussi ce que l’on appelle le phénomène de l’aube (augmentation de la glycémie en fin de nuit).


Au quotidien, le diabète n’est pas évident à gérer parce qu’il faut tout anticiper : les repas, les activités, les hypos, les hypers… On ne peut pas forcément manger ce que l’on veut quand on veut car cela entraîne une injection supplémentaire.


J’ai toujours refusé de passer sous pompe à insuline. Pour moi, cela signifiait de porter un appareil 24/24 et d’être « reliée » à une machine. Et puis, j’ai regardé des témoignages, je me suis de plus en plus renseignée et j’ai fini par prendre rendez-vous avec mon diabétologue. Je commençais à ne plus supporter les injections, les bleus…


Je suis donc passée sous pompe en septembre 2014 et depuis mon quotidien a réellement changé. Plus d’injection quotidienne, seulement un changement de cathéter tous les trois jours. Elle est discrète ; personne à part l’entourage ne le sait et une télécommande existe pour envoyer un bolus sans toucher la pompe, donc très discrètement. Les seuls inconvénients que j’y trouve, c’est d’avoir une ceinture pour dormir et donc devoir la pousser selon la position ; et le stress qu’il peut y avoir lors d’un changement de cathéter. Sinon, je n’y vois que des avantages : moins d’injections, moins d’hypos, de meilleures glycémies, le phénomène de l’aube résolu et manger sans piqûre donc si on veut manger un simple yaourt, c’est possible.


Et puis, il faut savoir que l’on est très entouré par les Infirmiers d’ISIS DIABÈTE. On peut les appeler dès que l’on doute ou dès que l’on a une question. C’est un échange régulier et très important. Ils sont très disponibles. Je conseille à tous les diabétiques de passer sous pompe à insuline en retenant une chose importante : il faut être prêt.


La pompe permet d’accepter son diabète et de vivre plus « normalement » et les imprévus tels que sport, inactivité peuvent être gérés grâce à la pompe contrairement aux injections. »

Kelly, 25 ans, atteinte d’un diabète de type 1 depuis 2000, sous pompe à insuline depuis 2014.